La ventilation dans le bâtiment d’élevage

La ventilation d’un bâtiment d’élevage, qu’il s’agisse d’un bâtiment abritant les veaux nouvellement nés ou les vaches laitières, est d’une importance capitale. L’attention doit être portée sur l’air frais. Les vaches laitières ont besoin d’un air frais et sain, constamment renouvelé, pour leur permettre d’atteindre leur potentiel de production.
Un environnement très humide, la présence d’ammoniac, les agents pathogènes et les concentrations de poussière que l’on retrouve dans les structures non ventilées sont autant de conditions défavorables au bien-être des animaux. Un air vicié affecte négativement la production et la qualité du lait.
Le système de ventilation des bâtiments d’élevage doit éviter un niveau d’humidité élevé pendant l’hiver et une température élevée en été. La partie avant des stalles et les séparations doivent être ouvertes pour permettre à l’air de circuler parmi les vaches. Recherchez les zones de condensation excessive et les dommages causés par l’humidité, en particulier sur le toit. La présence de toiles d’araignée révèle souvent que la circulation de l’air est inadaptée. Il existe d’autres signes d’une mauvaise ventilation, tels que les odeurs d’ammoniaque, des toux excessives, un écoulement nasal ou une respiration la bouche ouverte chez les vaches. Si vous passez vos doigts dans le pelage d’une vache, il ne devrait pas être humide si le bâtiment est correctement ventilé.
Une bonne ventilation consiste à renouveler l’air du bâtiment d’élevage avec de l’air extérieur, et ceci de manière uniforme dans tout le bâtiment. La vitesse de brassage de l’air nécessaire dépend de différentes variables, dont les conditions de l’air extérieur (température et taux d’humidité), la taille du troupeau et la densité. Un système de ventilation performant assure que la qualité de l’air à l’intérieur du bâtiment est pratiquement identique à celle de l’air extérieur, et ce toute l’année. Dans le bâtiment, les niveaux de concentration d’ammoniac, de la poussière et des agents pathogènes doivent être bas et l’humidité relative doit être au même niveau que celle de l’air extérieur. Les ventilateurs suspendus au-dessus des logettes et des allées favorisent le renouvellement total de l’air dans le bâtiment.
Stress lié à la chaleur et production laitière
Les conséquences consécutives à un stress de chaleur sur la physiologie et la productivité d’un troupeau laitier ont été bien identifiées. La température corporelle d'une vache laitière est de 38,5°C environ. Les premiers signes de chaleur sont déjà visibles lorsque la température atteint 20ºC, lorsque les vaches transpirent et respirent vite. A ce stade, la production de lait peut chuter de 10 % environ.
Indicateurs de stress liés à la chaleur :
• Température corporelle > 39°C
• Respiration > 80 mouvements par minute
• Activité réduite
• Consommation réduite >10−15 %
• Production laitière réduite – de 10 à 20 % ou plus
Chaleur et humidité sont à surveiller de près
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